EDITO

RESTER SOIGNANT DEVANT LA MORT

Quand on est soignant, prendre soin des autres c’est aussi prendre soin de patients en fin de vie.

Quel que soit le métier que l’on exerce dans le soin, on est, tôt ou tard, confronté à la mort. La première expérience est souvent marquante. Est-on vraiment préparé à cette situation ? Prend-on le temps de la réflexion pour comprendre ce qui se joue alors en nous ?

Accepter la mort du patient sans la lier à un échec ou à une défaillance est, pour le soignant, la première étape de l’accompagnement.

Ce livre a pour objectif de donner des outils pour reconnaitre la fin de vie de nos patients et oser parler de la mort avec eux, leurs proches mais aussi avec les autres soignants.

Aider à clore l’accompagnement (toilette mortuaire, rituels, groupe de parole…) est également essentiel pour pouvoir être en mesure d’accueillir sereinement de nouveaux patients.

Face à la mort, l’engagement du soignant se joue tant au niveau professionnel que personnel, pleinement dans sa dimension humaine.

La mort, parlons-en, formons-nous, et intégrons-la à notre exercice de tous les jours.

Dr Stéphanie TRÄGER

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SAVOIR ET SAVOIR FAIRE EN SANTE

Aider les soignants à accompagner les derniers instants et l’après

Le docteur Stéphanie TRÄGER, oncologue et médecin de soins palliatifs, diplômée du DIU Soigner les Soignants (promotion 6) et membre de l’AFSOS, publie un ouvrage co-écrit avec une collègue psychologue clinicienne.

« Rester soignant devant la mort » = https://www.edition-lecoudrier.fr/produit/22/9782919374557/rester-soignant-devant-la-mort

Son livre est dans la continuité de ses engagements et de sa réflexion dont elle nous a fait bénéficier durant sa formation, notamment à travers son mémoire = cliquez ICI

…/… « Nous constatons chaque jour qu’aborder le sujet de la fin de vie de façon concrète permet d’apaiser les soignants et d’éviter les conduites inappropriées, voire délétères. C’est en osant échanger sur leurs émotions et questionnements qu’ils arrivent à cheminer et à trouver une posture professionnelle adaptée à ces situations » …/… « et de permettre une prise en charge plus sereine des patients, des résidents et leurs proches lorsque la mort s’annonce » …/…

C’est peut-être un peu pour cela, que l’on note moins de burn-out chez ces soignants pourtant soumis à une charge mentale et émotionnelle importante !

Dr Jean-Jacques ORMIERES